Besson, c’est à Moka que je dois cette découverte. J’avais adoré En l’absence des hommes. Voilà un bail que je devais m’y remettre. C’est chose faite avec ce roman de la rentrée de janvier et je partage cette lecture avec ma jolie Leiloona.
Dans ce roman, le narrateur nous raconte comment il est devenu orphelin et comment ses parents hantent encore ce lieu qu’est la maison qui donne son titre au roman.
Quand la narration débute, sa mère est déjà morte… de chagrin. Un suicide sans doute, mais le doute susbsiste. En tout cas, pour le narrateur le coupable c’est son père. Le lâche, celui qui a abandonné sa femme et l’a laissée se consumer doucement, jusqu’à disparaître. Alors revenir dans ce lieu, encore empreint de sa mère, avec celui qu’il considère comme le responsable ne sera pas une affaire facile.
La tension est palpable dès les premières pages. Et elle va croissant au fil des jours. L’arrivée d’un couple avec lequel ils vont sympathiser va participer à l’écroulement définitif de la situation. Rajoutez à cela l’éveil du jeune homme à sa sexualité et les relations ambigües qui vont en découler et vous aurez tous les ingrédients d’un roman qui cherche à mettre son lecteur mal à l’aise, tous les ingrédients d’une tragédie en somme. Un quasi huis-clos (au moins dans la situation, au final) qui ne peut bien tourner, on le sait. Le père va mourir… mais comment ?
Alors, alors, alors ? Eh bien, c’est rudement bien écrit, ciselé en chapitres courts qui font monter la tension. Et puis… eh bien, je ne sais pas… rien. Une chute, oui. Mais aucune envie de réouvrir le livre entre mes divers sauts à l’intérieur, une lecture hachée par manque d’envie. Aucune empathie avec les personnages. Encore une histoire d’adultère… Sans doute celle de trop en ce qui me concerne. Envie de dire « tout ça pour ça ? » et de passer à une autre lecture.
Ce roman marque ma première participation au challenge d’Iluze avec la lecture d’un roman contemporain en janvier.
Je l’avais pas choisi pour n’avoir pas du tout accrocher à « l’arrière saison », j’ai l’impression que ce roman a du mal à passer !… et je ne regrette pas de ne pas l’avoir choisi 😉
Je reviendrai à l’auteur avec des titres plus anciens qui sont des valeurs sûres 😉
« je ne l’avais pas » – « accroché » : peut mieux faire élève George 😉 !
ça arrive même aux meilleurs d’entre nous 😉
Oh ça me touche que tu te souviennes de ça.
Et puis, à mes yeux les meilleurs Besson restent Les jours fragiles et Se résoudre aux adieux. (A lire si tu te sens « prête ».)
Je t’embrasse.
Je vais regarder le résumé et je verrai si c’est le moment. J’ai tant envie de douceur en ce moment 😉 Je t’embrasse aussi, fort !
Oui, quel dommage pour la chute … Mais même avant, je me doutais que l’eau de boudin finirait par pointer le bout de son nez.
Un roman qui sent le trop peu de bout en bout.
Je n’aime pas du tout cet auteur, je lui préfère, et de loin, son homonyme Patrick.
Je n’ai jamais lu, je note 😉
J’ai vu Besson à la grande librairie la semaine dernière … et bien il n’a pas su vendre son livre et en lisant ton avis je resterai sur ma position… merci
Ce n’est pas lui qui va me remercier par contre 😉
Le « tout ça pour ça? » à la fin d’un livre, je crois que c’est pire que d’être franchement déçue…
Sans doute 😉
J’ai d’autres livres de Besson dans ma PAL, je ne vais donc pas me précipiter sur celui- ci !
Bonnes lectures 😉
Ah ouais… tu n’es pas plus enthousiaste que Leil quoi…
Ben non 🙁
Toi aussi, tu sembles déçue par ce roman.
En effet 😉
Je ne suis pas sûre de me lancer.
Comme je te comprends 😉
Je pense que je vais me lancer.
Tu me diras 😉