Une splendide couverture, un billet chez Noukette– qui a encore eu la gentillesse de me prêter ce volume et c’est parti.
C’est une très belle histoire racontée par une statuette de la Madone nichée au 3bis d’une impasse rebaptisée « L’impasse du bébé à moustaches ». Lydie est une jeune femme enceinte d’on ne sait qui. Quand elle accouche d’un bébé mort-né, elle ne s’en remet pas. Jusqu’au jour, où elle pense entendre sa petite fille pleurer et se persuade que le Seigneur la lui a ramenée. Commence alors une drôle d’histoire dans laquelle tout le monde décide, pour ne pas lui faire de mal, d’aller dans son sens et de faire comme si cette petite Lydie existait. Tant et si bien que bon nombre des habitants du quartier finissent par agir comme si l’enfant était bel et bien vivante et comme si elle participait à la vie de la communauté.
Pfiou, comment vous dire ? Quelle émotion à la lecture de cette BD ! Tout du long, j’ai eu la gorge nouée, le coeur serré. S’il y a bien quelque chose qui me tourneboule c’est la perte d’un enfant. Et cette jeune Camille qui tente de se reconstruire autour d’un lange vide, qui accompagne cet enfant-rien dans toutes les étapes de la vie. Le père de Camille m’a également émue aux larmes mais également fait bien rire. Les voisins sont globalement bienveillants et compréhensifs et on aimerait que l’espèce humaine soit ainsi. Parce qu’au fond, du moment que Camille est heureuse…
Une très belle histoire servie par de très belles planches. Un régal !
Avis partagé 🙂
🙂
Tiens mais que se passe-t-il avec tes commentaires ? On ne voit que les noms/pseudos des lecteurs qui ont commentés mais on ne sait pas sur quoi ils sont intervenus. Textes effacés quoi…
On n’a pas réussi à importer les commentaires de mon ancienne plate-forme 😉
Ah ok. Bizarre ces applications capricieuses. Elles importent l’ « identité » de ceux qui commentent mais elles ne font pas suivre le reste. J’avais eu un problème du même genre quand je suis arrivée sur WP : les commentaires sont tous arrivés à destination SAUF les réponses que j’ai faites. Du coup, sur certains échanges, on a juste l’impression que certains parlent tout seul… ^^
Les aléas de la migration, quoi 😉
Tout comme toi, je me suis régalée en lisant cette BD.
« Parce qu’au fond, du moment que Camille est heureuse… » : c’est aussi ce que j’ai ressenti !
Un magnifique souvenir de lecture 🙂